Découvrez le podcast Cultivons le futur d’Eclosio sur Spotify : un podcast qui revient sur les projets Students Mindchangers et Citoyen·ne De Demain et nous permet de découvrir l’expérience des étudiant·e·s qui y ont participés!
Dans ce podcast vous découvrirez une réflexion autour de la terminologie utilisée pour parler de la migration en Europe. « En Europe, quand on parle des migrants, on parle souvent de l’effort qu’il faut faire pour arriver dans un pays ». L’atelier Students Mindchangers a invité les participant·es à questionner le sens de certains mots, des idées reçues et stéréotypes autour des migrants, qui sont avant tout politiques, médiatiques et culturels.
Faites le tour des dernières actualités de nos projets au Sénégal, Bénin et en Guinée dans ce sixième numéro du bulletin d’informations de mars 2023, publié par l’équipe d’Eclosio Afrique de l’Ouest.
Je m’appelle Alexandra Remouchamps. J’ai 22 ans et je suis étudiante en bioingénieur à Gembloux. Je suis en master 2, en option ‘gestion des forêts et espaces naturels’.
Dans le cadre de mes études, j’ai réalisé un stage de 8 semaines au Cambodge. Lors de ce stage, j’ai intégré l’équipe d’Eclosio sur place.
Le but était de réaliser une petite étude afin d’analyser la chaine de valeur du riz qui répond aux critères de la Sustainable Rice Platform. J’ai donc réalisé des interviews de différents intervenants, comme des agriculteurs, des riziers, des représentants d’ONG, etc.
Ces 8 semaines m’ont énormément appris, c’était très intéressant de découvrir un nouveau pays et de voir le travail réalisé par Eclosio dans d’autres pays que la Belgique. J’ai également fait de belles rencontres, notamment Bunseng, qui était également stagiaire et qui a pris le temps de traduire les interviews et de me partager ses connaissances sur la culture du riz et sur le Cambodge de manière générale. Ayant choisi l’option ‘gestion des forêts et espaces naturels’, ce stage me sortait énormément de ma zone de confort et j’étais très contente d’en apprendre plus sur un milieu qui m’était à l’origine totalement étranger.
Je suis globalement ravie de cette expérience et je la recommande vivement! »
Découvrez le retour d’Alexandra sur son stage au Cambodge :
Le projet DEFI (Développement de l’emploi par la formation et l’insertion), mis en oeuvre par les ONG Eclosio et Cospe intervient, pour le compte de LuxDev, dans le cadre du programme « Développer l’emploi au Sénégal » financé par l’Union européenne. Il s’inscrit dans l’accompagnement à l’insertion des jeunes apprenants sortis des établissements de formation professionnelle et technique (EFPT). Il vise à contribuer à la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière, par le renforcement de dispositifs d’appui à l’insertion, la création d’emplois décents et de revenus durables. Ainsi, pour atteindre ces objectifs, l’action du projet DEFI a facilité le développement d’un nouveau modèle de pépinières d’entreprises s’appuyant sur des entreprises locales pour l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement des sortis des EFPT et des migrants de retour, porteurs d’idées de projets ou porteurs de projets dans des parcours entrepreneuriaux.
Cette note est une oeuvre collective. Elle a été élaborée à l’issue d’ateliers de production tenus avec les acteurs et partenaires de l’action DEFI, partie intégrante du projet ACEFOP (Accès équitable à la formation professionnelle), qui lui-même s’inscrit dans le programme « Développer l’emploi au Sénégal », Tekki Fii, financé par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique.
Entre 2019 et 2022, Humundi (ex-SOS Faim) en association avec Eclosio, l’Université Catholique de Louvain, notre partenaire AOPEB et une université bolivienne (UMSA) a réalisé une étude visant à étudier scientifiquement les effets des systèmes agroforestiers sur la production de café et de cacao en Bolivie.
Elle a été réalisée auprès de familles de producteurs et productrices, sélectionnées au hasard, engagées dans des systèmes agroforestiers ou non.
Découvrez dans cette publication la méthodologie d’étude et les principales conclusions sur cette approche agroécologique dans le contexte des zones et des cultures étudiées.
Cette publication a été produite par Humundi (ex-SOS Faim) avec la collaboration d’Eclosio, l’UCLouvain, AOPEB, EL CEIBO et UMSA
(Bolivie), dans le cadre d’un projet «synergie» financé par l’ARES.
Découvrez notre boite à outil migration : une série de vidéos et témoignages réalisés par la diaspora sénégalaise en Belgique et par des Sénégalais·e·s pour aborder les enjeux migratoires entre Sénégal et Europe. Le résultat d’une campagne de mobilisation nommée « Diaspora en action » mise en oeuvre par Eclosio avec ses partenaires, et cofinancée par la commission européenne (fond AMIF).
La variabilité pluviométrique induit une réduction des rendements agricoles, surtout ceux des cultures sensibles à l’eau comme le riz. Pour renforcer la résilience des riziculteurs des communes de Ouaké et Toucountouna face aux effets de la variabilité des précipitations, Eclosio Bénin, au travers du projet RIFaC a opté pour l’approche Smart-Valley. Cette approche d’aménagement de bas-fonds est basée sur une démarche participative et reste moins coûteuse et plus durable. C’est une approche multi-phases et multi-étapes qui débute par une phase d’identification et de sélection des sites, puis se poursuit avec la phase de l’aménagement des sites et se termine par la phase de la gestion des sites aménagés.
L’urée est un intrant très utilisé par les producteurs de riz pour améliorer leur rendement. Habituellement, dans les communes de Toucountouna et de Ouaké, les producteurs appliquent l’urée dans les champs de riz à la volée. Cette forme d’application de l’urée fait que 50-70% de la quantité appliquée est perdue par lessivage ou la volatilisation. Pour améliorer la productivité des exploitations rizicoles, le projet Riziculture Intelligente Face au Climat (RIFaC) mis en oeuvre par Eclosio avec ses partenaires Eco-Bénin et TIC-ABC, a développé une approche efficiente d’utilisation de l’urée. Cette approche consiste à enrober l’urée à l’huile de neem avant son application dans les champs.
Partout dans le monde, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont apporté des preuves empiriques de leur capacité à résoudre d’une manière nouvelle bon nombre de défis auxquels sont confrontés les agriculteurs. Par exemple, les technologies mobiles peuvent fournir des informations précises et opportunes sur le climat, les maladies et les pratiques agricoles qui peuvent conduire à une productivité agricole plus élevée (Qiang, Kuek et al. 2012). De même, les TIC sont utilisées pour créer des liens directs entre les agriculteurs, les fournisseurs et les acheteurs, générant ainsi des chaînes de distribution plus efficaces qui, finalement, augmenteront les revenus des agriculteurs. Ces possibilités ont créé des opportunités commerciales qui ont incité de nombreuses entreprises à mettre sur pied des innovations et des solutions numériques dans le secteur agricole. C’est le cas de l’entreprise béninoise TIC ABC qui développe des solutions numériques pour améliorer l’efficacité des services de conseil et de vulgarisation agricoles.
Les changements climatiques affectent fortement les paramètres clés de la production rizicole tels que les températures maximales et minimales, le volume et le profil de pluviométrie, l’humidité relative et la salinité.
L’approche Smart-Valley est de plus en plus évoquée comme une solution durable pouvant renforcer la résilience des producteurs de riz d’Afrique de l’Ouest face à ces effets des changements climatiques. Dans cette note, nous explorons la contribution de l’approche Smart-
Valley dans l’amélioration de la résilience des riziculteurs des communes de Toucountouna et de Ouaké au nord- Bénin. La théorie de la résilience a été la base théorique de cette étude et les composantes de la résilience considérées sont les capacités d’anticipation, d’adaptation
et d’absorption des riziculteurs. Les résultats montrent que les riziculteurs ayant adopté l’approche Smart Valley, ont accès à des informations importantes (techniques de production, gestion de l’eau, conseils, etc…) sur les stratégies d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques, ce qui leur permet de développer des pratiques innovantes qui renforcent leur résilience face aux effets des changements climatiques. L’approche Smart Valley a aussi induit une amélioration importante des pratiques d’entraide (50%) et une facilité d’accès au crédit agricole pour les groupements (45%).
Vers la transition agroécologique, l’insertion socioéconomique de populations fragilisées et un engagement citoyen face aux enjeux sociétaux et climatiques
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