Construction d’une unité de transformation dans le cadre du projet ProSAD

Du Manioc au gari : lancement de la construction d’une unité de transformation à Tempégré, Toucountouna

Le lundi 7 juillet 2025, le consortium Eclosio et ANaF-Bénin a procédé au lancement officiel de la construction d’une unité de transformation destinée à convertir le manioc en gari, au profit de la coopérative TETOMA, dans le village de Tempégré, commune de Toucountouna. La cérémonie s’est tenue en présence du Secrétaire Exécutif de la mairie de Toucountouna, du point focal du projet à la mairie, de la Présidente de l’Association Communale des Femmes Agricultrices (ACFA-Toucountouna), des élus locaux ainsi que des actrices et acteurs locaux directement concernés par l’initiative.

La construction de cette unité s’inscrit dans le cadre du projet de Promotion des Systèmes Alimentaires Durables (ProSAD), mis en œuvre dans les départements de l’Atacora et du Borgou. Ce projet est soutenu par la Direction Générale de la Coopération au Développement belge (DGD), porté par Eclosio et mis en œuvre par ANaF-Bénin dans la commune de Toucountouna.

Construction d'une unité de transformation à Tempégré, Toucountouna Construction d'une unité de transformation à Tempégré, Toucountouna

 

L’unité de transformation sera conçue selon le principe de « la marche en avant », ce qui garantit un processus de production respectant les normes d’hygiène et de sécurité sanitaire. Ainsi, ANaF-Bénin et Eclosio souhaitent assurer la qualité sanitaire dans le processus de transformation du manioc, offrir un produit fini de qualité, et garantir un environnement de travail sain, conforme aux normes en vigueur.

En outre, la construction de cette unité a pour objectif de renforcer la compétitivité de la coopérative TETOMA sur le marché local et régional. Elle marque le lancement d’une dynamique économique durable dans le village Tempégré, où l’autonomisation des femmes et le développement de l’agro-industrie en zone rurale devraient connaître une accélération significative.

Lancement de la construction d'une unité de transformation à Tempégré, Toucountouna

 

Résilience communautaire et gestion de l’eau dans les Andes péruviennes

Une étude des dynamiques internes aux comités d’irrigation dans un contexte de double vulnérabilité à La Merced, Aija, Pérou. Une réalisation de Manon Renuart, étudiante à ULB, réalisée dans le cadre d’un stage chez Eclosio Zone Andine et du projet SAMA.

« Ce mémoire a profondément marqué mon parcours, bien au-delà du cadre académique. L’immersion prolongée à La Merced, suivie d’un travail d’analyse et d’écriture tout aussi exigeant, a été un chemin intense, parfois éprouvant, mais surtout immensément formateur. J’y ai beaucoup appris, tant sur les réalités locales, sur le métier de chercheuse que sur moi-même. »

Dans le cadre de son master en Sciences de la Population et du Développement dirigé par le Prof. David Berliner (ULB, LAMC)

Réponse managériale évaluation intermédiaire Uni4Coop Cambodge – 2024

Lire la réponse managériale complète (en anglais)

Projet PArTNER –  Partnership for Agroecology Transition, Networking and Efficient Resilience – Cambodge – Résumé de la réponse managériale de l’évaluation à mi-parcours 2024

Le projet PArTNER, mis en œuvre par Uni4Coop (Eclosio et Louvain Coopération), vise la transition agroécologique et l’équité de genre dans l’agriculture au Cambodge. À mi-parcours (2024), une évaluation transversale a été réalisée avec l’appui de ARTE-FACT pour analyser la pertinence, cohérence, efficacité, efficience, durabilité et impacts du projet.

Réactions clés de la direction du projet :

  • Acceptation majoritaire des recommandations : 14 recommandations ont été formulées, dont la grande majorité ont été entièrement acceptées.
  • Renforcement de la coordination : Des réunions biannuelles seront organisées pour améliorer les synergies entre les partenaires.
  • Implication accrue des autorités locales : Des partenariats avec les agents communaux agricoles (CAOs) sont en cours pour promouvoir l’agroécologie.
  • Amélioration des formations : Les sessions de formation aux agriculteurs seront raccourcies et adaptées.
  • Communication renforcée : Des supports visuels (vidéos, médias sociaux) seront produits pour diffuser les pratiques agroécologiques.
  • Consolidation des organisations paysannes : Des plans d’affaires à long terme et un renforcement des capacités sont prévus pour les coopératives et unions de coopératives agricoles.
  • Promotion du genre : Formation et valorisation du leadership féminin dans les structures partenaires.

Points stratégiques à suivre :

  • Revue de la Théorie du Changement : Une réflexion collective ultérieure est envisagée pour intégrer les ajustements stratégiques.
  • Renforcement du lien avec la recherche et le plaidoyer politique : Amélioration de la diffusion des résultats scientifiques vers les décideurs.
  • Durabilité des acquis : Efforts accrus pour assurer la viabilité économique des organisations partenaires après la fin du projet.

 

 

Rapport d’évaluation intermédiaire Uni4Coop Cambodge – 2024

Lire le rapport d’évaluation complet (en anglais)

Projet PArTNER –  Partnership for Agroecology Transition, Networking and Efficient Resilience – Cambodge – Résumé de l’évaluation à mi-parcours 2024

Objectif du projet

Le projet PArTNER, mis en œuvre de 2022 à 2026 par Louvain Coopération et Eclosio (programme UNI4COOP), vise à :

  • Promouvoir la transition agroécologique.
  • Améliorer les revenus et les conditions sociales des familles paysannes.
  • Renforcer l’équité de genre.
  • Consolider un système alimentaire local, durable et sûr.

Méthodologie de l’évaluation

  • Évaluation transversale, Processus collaboratif impliquant les partenaires du projet (ACs/UACs, chercheurs, ONG) avec l’aide d’un Facilitateur externe.
  • Basée sur les critères de l’OCDE-CAD : pertinence, cohérence, efficacité, efficience, effets/impacts, durabilité.
  • Données issues de groupes de discussion, entretiens, auto-évaluations, et un atelier participatif.

Principaux constats

Pertinence

  • Le projet est très pertinent par rapport aux enjeux agricoles, sociaux et environnementaux actuels.
  • Besoin de renforcer les liens avec les autorités locales (CAO) pour pérenniser les actions.
  • L’approche pourrait mieux intégrer certaines productions clés (ex : manioc).

Cohérence

  • Bonne cohérence interne grâce à la théorie du changement (ToC).
  • Recommandé d’harmoniser davantage cette ToC avec celle du projet ASSET/ALISEA au niveau régional.

Efficacité

  • Résultats encourageants malgré des retards initiaux dans certains diagnostics.
  • Le modèle d’extension « farmer-to-farmer » est fonctionnel.
  • Les Unions de coopératives (UACs), notamment BUAC montrent des progrès notables.

Efficience

  • Bon rapport coût-efficacité, mais des gains possibles en renforçant les synergies locales.
  • L’accompagnement technique devrait être davantage personnalisé aux réalités locales.

Effets / Impacts (préliminaires)

  • Adoption accrue de pratiques agroécologiques par certains agriculteurs.
  • Émergence de femmes leaders.
  • Marché encore peu structuré pour valoriser les produits agroécologiques, sauf le riz SRP (Sustainable Rice Platform)

Durabilité

  • À l’échelle des fermes : adoption des pratiques agroécologiques semble stable.
  • À l’échelle des organisations : BUAC progresse vers la viabilité, d’autres (TrUAC, coopérative agricole de Kampong Thom) moins avancées.
  • Pour ALISEA : financement durable en bonne voie grâce à l’appui du SDC.

Recommandations clés

  • Maintenir une coordination horizontale entre partenaires.
  • Impliquer davantage les autorités locales (ex : CAO).
  • Diversifier les supports de diffusion des pratiques agroécologiques
  • Renforcer la formation et l’accompagnement individualisé des agriculteurs.
  • Consolider les plans d’affaires des coopératives et unions de coopératives agricoles
  • Soutenir davantage l’intégration des femmes dans les instances dirigeantes.
  • Promouvoir l’appropriation du réseau ALISEA par ses membres.

Rapport d’évaluation intermédiaire Uni4Coop Pérou-Bolivie – 2024

Lire le rapport d’évaluation complet (en espagnol)

 

Programme impulSAD Pérou-Bolivie – Impulsons des systèmes alimentaires durables selon une approche basée sur les droits humains

Résumé de l’évaluation  mi-parcours 2024

Contexte et objectifs de l’évaluation

Cette évaluation à mi-parcours concerne les « outcomes » impulSAD Pérou et Bolivie, qui font partie du programme quinquennal 2022-2026 du consortium Uni4Coop (U4C), dont le principal bailleur est la Coopération belge au développement (DGD). Les 2 outcomes (Pérou et Bolivie) sont mis en œuvre par 2 membres d’U4C, les ONG belges Louvain Coopération (LC) et Eclosio, et leurs 13 partenaires locaux : 9 Péruviens et 4 Boliviens. La théorie du changement (TdC), l’objectif, les résultats et les indicateurs sont communs aux deux pays.

Le programme est mis en œuvre dans divers contextes culturels et géographiques au Pérou et en Bolivie, avec des populations vulnérables dans des zones rurales et périurbaines, en particulier les femmes et les jeunes, vivant dans la pauvreté, la malnutrition et l’insécurité alimentaire, et dans des dynamiques de développement territorial complexes.

L’évaluation, qui couvre la période de janvier 2022 à juin 2024, a eu une approche qualitative et a analysé de manière réflexive les processus, les progrès et les défis du programme dans son objectif de promouvoir l’exercice des droits individuels et collectifs par les populations rurales et périurbaines vulnérables. Elle a analysé la théorie du changement (TdC) et trois critères du CAD (pertinence, cohérence et efficacité).

 

Conclusions générales de l’évaluation

Les évaluateurs ont conclu qu’impulSAD, dans sa conception et sa mise en œuvre, fait preuve d’une grande cohérence et pertinence avec les priorités et les politiques des acteurs publics et privés au Pérou et en Bolivie, en s’alignant sur les objectifs clés en matière de sécurité alimentaire, d’agroécologie et d’environnement. Son approche systémique, multisectorielle et multiniveaux va du renforcement des capacités au niveau local avec la gestion des connaissances des agriculteurs, à la défense des politiques publiques par le biais de plateformes multipartites afin de promouvoir des systèmes alimentaires durables et résilients.

Le processus holistique de conception et de mise en œuvre du programme est cohérent et adapté à la multidimensionnalité des systèmes alimentaires, agissant et contribuant à ses composantes : i) production durable ; ii) transformation et stockage ; iii) distribution et commercialisation ; iv) consommation responsable ; v) bien-être social et économique ; et vi) politique et gouvernance.

La plupart de ces composantes sont intégrées dans la conception du programme et, de l’avis de l’équipe d’évaluation, cela marque une différence avec d’autres programmes qui concentrent leur attention sur une ou plusieurs composantes. Outre cet élément « innovant », la perspective holistique est complétée par un accent sur l’inclusion et la défense des droits des groupes vulnérables, avec un accent particulier sur les femmes, ce qui est également spécifique au programme.

La mise en œuvre du programme fait preuve d’une grande cohérence et d’une grande pertinence dans ses mécanismes d’articulation avec les parties prenantes. Ces mécanismes sont les suivants (i) L’articulation avec les institutions universitaires et de formation, à travers des collaborations et la facilitation de la gestion des savoirs et du travail direct avec les familles rurales et périurbaines ; ii) La collaboration avec les gouvernements locaux et les acteurs communautaires, en forgeant des alliances avec les autorités locales pour favoriser le développement inclusif en mettant l’accent sur le genre, et des espaces pour l’entrepreneuriat inclusif et les circuits courts ; iii) Les stratégies de plaidoyer fondées sur des données probantes, en promouvant le dialogue avec les acteurs clés à travers la génération de connaissances pour influencer les politiques publiques et sensibiliser l’opinion publique ; iv) Leadership social et création d’espaces de dialogue, où les partenaires promeuvent des tables rondes d’échange de savoirs avec des acteurs publics et privés pour favoriser la coopération en matière d’agroécologie, d’entrepreneuriat et de développement durable ; et v) Gestion des savoirs et systématisation des expériences par la recherche et la collaboration avec le monde universitaire, dont les résultats contribuent à l’élaboration de politiques et de stratégies de plaidoyer. Cela permet de relier les niveaux locaux à des instances ayant un impact plus important et de promouvoir le développement territorial.

La cohérence et la pertinence du programme au niveau interne se reflètent dans les domaines stratégiques suivants :

Pertinence des partenaires : Les partenaires du programme sont fondamentaux en raison de leur grande expérience dans des domaines tels que l’agroécologie, la sécurité alimentaire et le développement territorial. Leur capacité technique et l’importance qu’ils accordent à l’innovation sociale renforcent leur rôle de chef de file dans la promotion de systèmes alimentaires durables et le plaidoyer politique, générant ainsi des synergies essentielles pour atteindre les objectifs du programme.

Cohérence de la conception avec les stratégies des partenaires : La conception du programme est alignée sur la vision, la mission et les stratégies de ses partenaires, en s’appuyant sur leurs capacités institutionnelles et leurs antécédents dans les environnements locaux. La théorie du changement et la chaîne des résultats reflètent cette cohérence, renforçant la contribution des partenaires aux systèmes agroalimentaires.

Complémentarité et synergies internes : les mécanismes de gestion interne favorisent la collaboration entre les partenaires, mais il est nécessaire d’accroître l’interaction binationale pour tirer parti de l’apprentissage partagé et renforcer l’approche régionale. Les mécanismes de gestion interne (plateformes entre partenaires) sont cohérents avec la conception et la diversité du programme, même s’ils présentent des difficultés de coordination qui limitent parfois leur efficacité ou l’exploitation du potentiel des synergies binationales ; une approche collective plus forte du programme faisant parfois défaut.

Intégralité : l’articulation des voies de changement de la TdC a permis d’aborder la multidimensionnalité des systèmes agroalimentaires, en mettant en évidence la gestion des savoirs en tant que question transversale. L’interrelation entre des thèmes tels que l’agroécologie, le genre et le plaidoyer politique renforce l’efficacité de la mise en œuvre du programme.

Suivi : la TdC et le cadre logique jouent des rôles complémentaires dans le suivi des activités et des résultats. Le cadre logique est utilisé comme outil de contrôle opérationnel et les voies de changement (de la TdC) comme guide des objectifs stratégiques, ce qui permet un suivi complet et adaptatif.

Résumé de la réponse de la direction

La méthodologie des évaluateurs a combiné des focus groups avec la population cible, des auto-évaluations par chaque partenaire et un moment de réflexion collective entre les partenaires locaux et U4C, ainsi que l’analyse et le traitement de sources d’information primaires et secondaires, permettant une évaluation complète.

Une évaluation en bonne et due forme a pu être réalisée, formulant plusieurs recommandations structurées autour des quatre voies de changement de la TdC. Elle a incluts des apports sur les progrès et des recommandations issues de l’analyse des stratégies et de la chaîne des résultats. Les recommandations ont été examinées, approuvées et argumentées dans leur ensemble par U4C, proposant des mesures de suivi et de mise en œuvre pour le reste du programme. La mise en œuvre de ces mesures n’implique pas une réorganisation du programme, mais plutôt de légères adaptations ou la continuité ou l’approfondissement d’approches et d’actions déjà en cours de mise en œuvre. Plusieurs recommandations sont liées au niveau de coordination nationale entre les partenaires, c’est pourquoi elles seront travaillées dans les espaces existants, tels que la co-construction et l’échange de savoirs, la promotion d’outils de suivi, la dynamisation des espaces multi-acteurs ou l’articulation entre les acteurs nationaux et locaux, la promotion d’agendas de plaidoyer communs, la conception de la systématisation des expériences du programme, parmi d’autres.

Réunion du Comité Local de Suivi du projet Delta Mono

Le Comité Local de Suivi évalue les premières avancées du projet Delta Mono

Le 13 juin 2025, Eclosio a organisé une réunion du Comité Local de Suivi (CLS) du projet Delta Mono au Centre Nonvignon à Grand-Popo. Ce moment d’échange a réuni une vingtaine d’acteurs locaux pour faire le point sur les résultats de la première campagne agricole du projet.


Photo d'une réunion du Comité Local de Suivi du projet Delta MonoÀ propos de Delta Mono

Depuis presque un an, Eclosio s’engage dans un projet dans la Réserve de Biosphère du Delta Mono, intitulée « Renforcer l’usage de pratiques agroécologiques et la construction de systèmes alimentaires durables auprès des agriculteurs et agricultrices exploitants (y compris pêcheurs) au sein de la Réserve de Biosphère du Mono et dans ses périphéries ». Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre de la composante 2 du Programme d’appui à la gestion de la Réserve de Biosphère du Delta Mono, piloté par Enabel et financé par l’Union européenne et la coopération luxembourgeoise.

Son objectif ? Promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, renforcer les capacités des acteurs locaux et améliorer l’accès aux marchés pour les produits agroécologiques, avec un accent particulier sur la valorisation du maïs violet comme levier de transformation des systèmes agricoles et alimentaires.


Photo d'une réunion du Comité Local de Suivi du projet Delta MonoUn moment clé de dialogue et de redevabilité

Cette première réunion du Comité Local de Suivi (CLS) a marqué un moment de dialogue et de redevabilité rassemblant 24 acteurs locaux : représentants·es des collectivités locales (mairies), des organisations paysannes, des services techniques déconcentrés, des bénéficiaires et des membres de l’équipe du projet. L’objectif principal de cette réunion était de partager les résultats obtenus au terme de la première campagne agricole, d’analyser les défis rencontrés et de recueillir les observations et recommandations des acteurs locaux. Ce moment d’échange a également permis de renforcer la dynamique participative autour du projet et d’assurer une meilleure coordination entre les différents acteurs.

  

Des résultats concrets au service de la résilience locale

Parmi les résultats partagés lors du CLS, plusieurs avancées significatives ont été relevées :

  • 25 Champs Écoles Paysans (CEP) ont permis à plus de 500 productrices et producteurs de se former à des pratiques agroécologiques : association mais et légumineuses, usage de biofertilisants et biopesticides, gestion des résidus de récoltes, lutte biologique, etc. ;
  • 60 AVECs (Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit) ont été appuyées dans leur redynamisation grâce à des kits de gestion, des formations en éducation financière, et un accompagnement dans les activités génératrices de revenus, avec une attention portée à l’équité de genre et à la masculinité positive ;
  • Des équipements écoresponsables (moulins, séchoirs, calibreurs, bâches) ont été distribués auprès des transformatrices et semenciers, pour renforcer la chaîne de valeur maïs ;
  • L’ANPM, faîtière nationale du maïs, a bénéficié d’un appui stratégique : diagnostic institutionnel, mise en œuvre d’un plan d’action, formation de ses élus·es, et dotation en matériel ;
  • La valeur commerciale du maïs violet a été renforcée à travers un cluster structurant, une stratégie de commercialisation concertée en co-construction, et la participation à des foires agricoles locales ;
  • Une production de savoirs appliqués a été amorcée, notamment sur les auxiliaires de culture, avec la co-élaboration de supports techniques pour les producteurs et les agents de terrain.

Une réunion du Comité Local de Suivi du projet Delta Mono


Apprendre des défis pour renforcer les actions

En tant qu’ONG universitaire, Eclosio cherche également à questionner de manière critique et réflexive ses actions. Ainsi, le CLS a mis en lumière plusieurs défis concrets auxquels les acteurs sont confrontés, tels que la sécheresse prolongée, les attaques de ravageurs, les difficultés d’accès aux intrants biologiques, ou encore des dynamiques collectives à renforcer dans certaines localités. Des réponses ont déjà été esquissées lors de la réunion (p. ex. recours à des semences plus résilientes, renforcement du dialogue communautaire) et seront poursuivies et renforcées dans les mois à venir. Tant les avancées que les défis identifiés soulignent la nécessité d’une remise en question continue de nos pratiques, et de rester à l’écoute des réalités du terrain.


Et maintenant ?

Ce premier Comité Local de Suivi confirme l’importance d’un suivi participatif régulier, dans un esprit de dialogue et de transparence. Fort des enseignements tirés de cette rencontre, Eclosio s’engage à intégrer dans les prochains mois ces pistes d’amélioration dans la mise en œuvre du projet. Aux côtés de ses partenaires, l’ONG poursuivra l’accompagnement d’une transition agroécologique juste, inclusive et durable, au service des communautés locales et de la résilience des territoires du Delta Mono.

Photo de famille de la réunion du Comité Local de Suivi du projet Delta Mono

Rapport d’activités 2024

 

 

Lire la version complète du rapport d’activités 2024

Lire la version synthétique du rapport d’activités 2024

Eclosio en 2024, ce sont :

  • 51.573 bénéficiaires et participant.e.s à nos actions
  • 39 projets dans nos 7 pays d’intervention
  • 79 partenaires
  • 92 salarié.e.s, dont 72 sont des employé.es nationaux sur le terrain
  • 1.298 participant.e.s aux activités d’éducation citoyenne en Belgique
  • Un budget total de 5.548.164 €, dont 83 % ont été affectés directement à nos projets.

Et encore de belles perspectives à venir !

Découvrez en plus sur nos actions en 2024 dans notre rapport d’activités

Lancement du projet PROMAK – Pour la protection des mangroves du Konkouré

Atelier de lancement officiel à Dubréka

Le mardi 24 juin 2025, Eclosio a participé à l’atelier de lancement officiel du projet PROMAK (Protection des Mangroves de Konkouré), organisé à l’hôtel Le Chien Qui Fume, dans la commune urbaine de Dubréka. Il s’agit d’une initiative d’envergure inscrite dans le programme NaturaGuinée, financé par l’Union européenne.

Organisé par le consortium GRET (chef de file), Eclosio et Guinée Écologie, en collaboration étroite avec l’Office Guinéen des Parcs Nationaux et Réserves de Faune (OGPNRF), cet atelier marque le démarrage opérationnel d’un projet ambitieux dont l’objectif est de créer une aire marine protégée dans le paysage des mangroves du Konkouré. En parallèle, le projet vise à promouvoir la conservation de la biodiversité et le développement d’une économie verte au bénéfice des communautés riveraines.

 

Atelier de lancement du projet PROMAK

Photo de famille lors de l’atelier de lancement du projet PROMAK

 

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement Durable (représentant Madame la Ministre de l’Environnement), du Directeur général de l’OGPNRF, du Chef de la coopération de l’Union européenne en Guinée, ainsi que de représentants des services techniques, des organisations de la société civile et des collectivités locales.

Ce lancement marque une étape clé dans la mise en œuvre du projet et ouvre la voie à une collaboration étroite entre les partenaires, en faveur de la conservation et la protection de la biodiversité des mangroves du Konkouré.

Vers la transition agroécologique, l’insertion socioéconomique de populations fragilisées et un engagement citoyen face aux enjeux sociétaux et climatiques