Faites le tour des dernières actualités de nos projets au Sénégal, Bénin et en Guinée dans ce ce onzième numéro du bulletin d’information de septembre 2025, publié par l’équipe d’Eclosio Afrique de l’Ouest.
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Jeu de la ficelle One Health
Un outil pédagogique qui met en lumière les interdépendances entre santé animale, environnementale et humaine
Le jeu de la ficelle One health a été développé par Eclosio en déclinaison du célèbre jeu de la ficelle de Quinoa asbl, avec pour objectif de donner une vision systémique d’une problématique qui s’inscrit dans la thématique « One Health« *. L’idée est de montrer l’interdépendance de la santé tant humaine qu’animale et environnementale.
La particularité de cette version du jeu est de mettre l’accent sur des dynamiques qui permettent un changement en proposant des alternatives aux systèmes dominants actuels. Dans cette optique les participant·es sont invité·es à endosser un rôle d’un acteur ou d’une actrice en lien avec une problématique de santé « One Health ». Dans un premier temps, ils et elles doivent ensuite se mettre en lien avec d’autres pour reconstituer le système tel qu’il est actuellement, puis dans un deuxième temps le système tel qu’on voudrait qu’il soit. L’exercice permet aux participant·es d’appréhender et comprendre le pouvoir d’action de chaque maillon d’un système.
« Chaque participant·e, lorsqu’il a reçu son identité, dispose d’un moment au cours de l’animation pour exprimer qui il est, et pourquoi il se sent en lien avec d’autres éléments du cercle. Ce moment représente une occasion d’ajouter la dynamique du jeu de rôle à celle de l’exercice de visualisation. »
Public : à partir de 16 ans
Nombre : entre 9 et 25 participant·es
Durée : 2 heures
Pour en savoir plus : claire.wiliquet@eclosio.ong
*A propos de l’approche One Health
One Health est une approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser de manière durable la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes.
Elle reconnaît que la santé des êtres humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement au sens large (y compris les écosystèmes) est étroitement liée et interdépendante.Cette approche mobilise plusieurs secteurs, disciplines et communautés à différents niveaux de la société afin qu’ils travaillent ensemble pour favoriser le bien-être et lutter contre les menaces qui pèsent sur la santé et les écosystèmes, tout en répondant aux besoins collectifs en matière d’eau potable, d’énergie et d’air pur, d’aliments sûrs et nutritifs, en prenant des mesures contre le changement climatique et en contribuant au développement durable.
Définition traduite de : https://www.who.int/news/item/01-12-2021-tripartite-and-unep-support-ohhlep-s-definition-of-one-health
Photo d’animation du jeu de la ficelle sur les systèmes alimentaires conçu par Quinoa © Eclosio
Intermondis
Intermondis est un outil pédagogique qui interroge notre rapport à la nature.
Intermondis est un outil pédagogique, coconstruit avec les étudiant·es en formation pour adulte, qui invite à repenser le rapport Humain-Nature. Il consiste en un jeu de rôle qui permet aux participant·es de se décentrer, en prenant le point de vue de peuples imaginaires (mais peut-être pas tant que cela…). Ces peuples sont porteurs d’une toutes autre conception ontologique, d’une autre vision de la nature, des animaux, de la place de l’humain. Au fil du jeu, ces peuples auront à relever plusieurs défis qui auront des conséquences sur leur niveau de vie. Les différents scénarios traversés permettent aux participant·es de conscientiser le narratif dominant au sein de la société occidentale et de les confronter à d’autres visions du monde, afin de proposer rapports humain-nature plus harmonieux. Le jeu permet aussi de mettre en lumière différents rapports de domination existant entre les peuples.
Avancement : cet outil est en phase test, et peut être animé par nos équipes
Public : à partir de 16 ans
Nombre : entre 9 et 20 participant·es
Durée : 2 heures
Pour en savoir plus : claire.wiliquet@eclosio.ong
F-ProMAR – Sélection de 100 jeunes pour une formation dans les métiers de l’agriculture et des énergies renouvelables
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Formation Professionnelle des jeunes vulnérables dans les Métiers de l’Agriculture et des énergies Renouvelables (F-ProMAR), financé par la Coopération Allemande et l’Union Européenne, Eclosio lance un appel à candidature pour la sélection de 100 jeunes (hommes et femmes) pour une formation par alternance (entre centre de formation et entreprise) dans les métiers de l’agriculture et des énergies renouvelables. Découvrez-en plus dans notre communiqué.
Construction d’une unité de transformation dans le cadre du projet ProSAD
Du Manioc au gari : lancement de la construction d’une unité de transformation à Tempégré, Toucountouna
Le lundi 7 juillet 2025, le consortium Eclosio et ANaF-Bénin a procédé au lancement officiel de la construction d’une unité de transformation destinée à convertir le manioc en gari, au profit de la coopérative TETOMA, dans le village de Tempégré, commune de Toucountouna. La cérémonie s’est tenue en présence du Secrétaire Exécutif de la mairie de Toucountouna, du point focal du projet à la mairie, de la Présidente de l’Association Communale des Femmes Agricultrices (ACFA-Toucountouna), des élus locaux ainsi que des actrices et acteurs locaux directement concernés par l’initiative.
La construction de cette unité s’inscrit dans le cadre du projet de Promotion des Systèmes Alimentaires Durables (ProSAD), mis en œuvre dans les départements de l’Atacora et du Borgou. Ce projet est soutenu par la Direction Générale de la Coopération au Développement belge (DGD), porté par Eclosio et mis en œuvre par ANaF-Bénin dans la commune de Toucountouna.
L’unité de transformation sera conçue selon le principe de « la marche en avant », ce qui garantit un processus de production respectant les normes d’hygiène et de sécurité sanitaire. Ainsi, ANaF-Bénin et Eclosio souhaitent assurer la qualité sanitaire dans le processus de transformation du manioc, offrir un produit fini de qualité, et garantir un environnement de travail sain, conforme aux normes en vigueur.
En outre, la construction de cette unité a pour objectif de renforcer la compétitivité de la coopérative TETOMA sur le marché local et régional. Elle marque le lancement d’une dynamique économique durable dans le village Tempégré, où l’autonomisation des femmes et le développement de l’agro-industrie en zone rurale devraient connaître une accélération significative.
Résilience communautaire et gestion de l’eau dans les Andes péruviennes
Une étude des dynamiques internes aux comités d’irrigation dans un contexte de double vulnérabilité à La Merced, Aija, Pérou. Une réalisation de Manon Renuart, étudiante à ULB, réalisée dans le cadre d’un stage chez Eclosio Zone Andine et du projet SAMA.
« Ce mémoire a profondément marqué mon parcours, bien au-delà du cadre académique. L’immersion prolongée à La Merced, suivie d’un travail d’analyse et d’écriture tout aussi exigeant, a été un chemin intense, parfois éprouvant, mais surtout immensément formateur. J’y ai beaucoup appris, tant sur les réalités locales, sur le métier de chercheuse que sur moi-même. »
Dans le cadre de son master en Sciences de la Population et du Développement dirigé par le Prof. David Berliner (ULB, LAMC)
Réponse managériale évaluation intermédiaire Uni4Coop Cambodge – 2024
Lire la réponse managériale complète (en anglais)
Projet PArTNER – Partnership for Agroecology Transition, Networking and Efficient Resilience – Cambodge – Résumé de la réponse managériale de l’évaluation à mi-parcours 2024
Le projet PArTNER, mis en œuvre par Uni4Coop (Eclosio et Louvain Coopération), vise la transition agroécologique et l’équité de genre dans l’agriculture au Cambodge. À mi-parcours (2024), une évaluation transversale a été réalisée avec l’appui de ARTE-FACT pour analyser la pertinence, cohérence, efficacité, efficience, durabilité et impacts du projet.
Réactions clés de la direction du projet :
- Acceptation majoritaire des recommandations : 14 recommandations ont été formulées, dont la grande majorité ont été entièrement acceptées.
- Renforcement de la coordination : Des réunions biannuelles seront organisées pour améliorer les synergies entre les partenaires.
- Implication accrue des autorités locales : Des partenariats avec les agents communaux agricoles (CAOs) sont en cours pour promouvoir l’agroécologie.
- Amélioration des formations : Les sessions de formation aux agriculteurs seront raccourcies et adaptées.
- Communication renforcée : Des supports visuels (vidéos, médias sociaux) seront produits pour diffuser les pratiques agroécologiques.
- Consolidation des organisations paysannes : Des plans d’affaires à long terme et un renforcement des capacités sont prévus pour les coopératives et unions de coopératives agricoles.
- Promotion du genre : Formation et valorisation du leadership féminin dans les structures partenaires.
Points stratégiques à suivre :
- Revue de la Théorie du Changement : Une réflexion collective ultérieure est envisagée pour intégrer les ajustements stratégiques.
- Renforcement du lien avec la recherche et le plaidoyer politique : Amélioration de la diffusion des résultats scientifiques vers les décideurs.
- Durabilité des acquis : Efforts accrus pour assurer la viabilité économique des organisations partenaires après la fin du projet.
Rapport d’évaluation intermédiaire Uni4Coop Cambodge – 2024
Lire le rapport d’évaluation complet (en anglais)
Projet PArTNER – Partnership for Agroecology Transition, Networking and Efficient Resilience – Cambodge – Résumé de l’évaluation à mi-parcours 2024
Objectif du projet
Le projet PArTNER, mis en œuvre de 2022 à 2026 par Louvain Coopération et Eclosio (programme UNI4COOP), vise à :
- Promouvoir la transition agroécologique.
- Améliorer les revenus et les conditions sociales des familles paysannes.
- Renforcer l’équité de genre.
- Consolider un système alimentaire local, durable et sûr.
Méthodologie de l’évaluation
- Évaluation transversale, Processus collaboratif impliquant les partenaires du projet (ACs/UACs, chercheurs, ONG) avec l’aide d’un Facilitateur externe.
- Basée sur les critères de l’OCDE-CAD : pertinence, cohérence, efficacité, efficience, effets/impacts, durabilité.
- Données issues de groupes de discussion, entretiens, auto-évaluations, et un atelier participatif.
Principaux constats
Pertinence
- Le projet est très pertinent par rapport aux enjeux agricoles, sociaux et environnementaux actuels.
- Besoin de renforcer les liens avec les autorités locales (CAO) pour pérenniser les actions.
- L’approche pourrait mieux intégrer certaines productions clés (ex : manioc).
Cohérence
- Bonne cohérence interne grâce à la théorie du changement (ToC).
- Recommandé d’harmoniser davantage cette ToC avec celle du projet ASSET/ALISEA au niveau régional.
Efficacité
- Résultats encourageants malgré des retards initiaux dans certains diagnostics.
- Le modèle d’extension « farmer-to-farmer » est fonctionnel.
- Les Unions de coopératives (UACs), notamment BUAC montrent des progrès notables.
Efficience
- Bon rapport coût-efficacité, mais des gains possibles en renforçant les synergies locales.
- L’accompagnement technique devrait être davantage personnalisé aux réalités locales.
Effets / Impacts (préliminaires)
- Adoption accrue de pratiques agroécologiques par certains agriculteurs.
- Émergence de femmes leaders.
- Marché encore peu structuré pour valoriser les produits agroécologiques, sauf le riz SRP (Sustainable Rice Platform)
Durabilité
- À l’échelle des fermes : adoption des pratiques agroécologiques semble stable.
- À l’échelle des organisations : BUAC progresse vers la viabilité, d’autres (TrUAC, coopérative agricole de Kampong Thom) moins avancées.
- Pour ALISEA : financement durable en bonne voie grâce à l’appui du SDC.
Recommandations clés
- Maintenir une coordination horizontale entre partenaires.
- Impliquer davantage les autorités locales (ex : CAO).
- Diversifier les supports de diffusion des pratiques agroécologiques
- Renforcer la formation et l’accompagnement individualisé des agriculteurs.
- Consolider les plans d’affaires des coopératives et unions de coopératives agricoles
- Soutenir davantage l’intégration des femmes dans les instances dirigeantes.
- Promouvoir l’appropriation du réseau ALISEA par ses membres.
Réponse managériale évaluation intermédiaire Uni4Coop Pérou-Bolivie 2024
Rapport d’évaluation intermédiaire Uni4Coop Pérou-Bolivie – 2024
Lire le rapport d’évaluation complet (en espagnol)
Programme impulSAD Pérou-Bolivie – Impulsons des systèmes alimentaires durables selon une approche basée sur les droits humains
Résumé de l’évaluation mi-parcours 2024
Contexte et objectifs de l’évaluation
Cette évaluation à mi-parcours concerne les « outcomes » impulSAD Pérou et Bolivie, qui font partie du programme quinquennal 2022-2026 du consortium Uni4Coop (U4C), dont le principal bailleur est la Coopération belge au développement (DGD). Les 2 outcomes (Pérou et Bolivie) sont mis en œuvre par 2 membres d’U4C, les ONG belges Louvain Coopération (LC) et Eclosio, et leurs 13 partenaires locaux : 9 Péruviens et 4 Boliviens. La théorie du changement (TdC), l’objectif, les résultats et les indicateurs sont communs aux deux pays.
Le programme est mis en œuvre dans divers contextes culturels et géographiques au Pérou et en Bolivie, avec des populations vulnérables dans des zones rurales et périurbaines, en particulier les femmes et les jeunes, vivant dans la pauvreté, la malnutrition et l’insécurité alimentaire, et dans des dynamiques de développement territorial complexes.
L’évaluation, qui couvre la période de janvier 2022 à juin 2024, a eu une approche qualitative et a analysé de manière réflexive les processus, les progrès et les défis du programme dans son objectif de promouvoir l’exercice des droits individuels et collectifs par les populations rurales et périurbaines vulnérables. Elle a analysé la théorie du changement (TdC) et trois critères du CAD (pertinence, cohérence et efficacité).
Conclusions générales de l’évaluation
Les évaluateurs ont conclu qu’impulSAD, dans sa conception et sa mise en œuvre, fait preuve d’une grande cohérence et pertinence avec les priorités et les politiques des acteurs publics et privés au Pérou et en Bolivie, en s’alignant sur les objectifs clés en matière de sécurité alimentaire, d’agroécologie et d’environnement. Son approche systémique, multisectorielle et multiniveaux va du renforcement des capacités au niveau local avec la gestion des connaissances des agriculteurs, à la défense des politiques publiques par le biais de plateformes multipartites afin de promouvoir des systèmes alimentaires durables et résilients.
Le processus holistique de conception et de mise en œuvre du programme est cohérent et adapté à la multidimensionnalité des systèmes alimentaires, agissant et contribuant à ses composantes : i) production durable ; ii) transformation et stockage ; iii) distribution et commercialisation ; iv) consommation responsable ; v) bien-être social et économique ; et vi) politique et gouvernance.
La plupart de ces composantes sont intégrées dans la conception du programme et, de l’avis de l’équipe d’évaluation, cela marque une différence avec d’autres programmes qui concentrent leur attention sur une ou plusieurs composantes. Outre cet élément « innovant », la perspective holistique est complétée par un accent sur l’inclusion et la défense des droits des groupes vulnérables, avec un accent particulier sur les femmes, ce qui est également spécifique au programme.
La mise en œuvre du programme fait preuve d’une grande cohérence et d’une grande pertinence dans ses mécanismes d’articulation avec les parties prenantes. Ces mécanismes sont les suivants (i) L’articulation avec les institutions universitaires et de formation, à travers des collaborations et la facilitation de la gestion des savoirs et du travail direct avec les familles rurales et périurbaines ; ii) La collaboration avec les gouvernements locaux et les acteurs communautaires, en forgeant des alliances avec les autorités locales pour favoriser le développement inclusif en mettant l’accent sur le genre, et des espaces pour l’entrepreneuriat inclusif et les circuits courts ; iii) Les stratégies de plaidoyer fondées sur des données probantes, en promouvant le dialogue avec les acteurs clés à travers la génération de connaissances pour influencer les politiques publiques et sensibiliser l’opinion publique ; iv) Leadership social et création d’espaces de dialogue, où les partenaires promeuvent des tables rondes d’échange de savoirs avec des acteurs publics et privés pour favoriser la coopération en matière d’agroécologie, d’entrepreneuriat et de développement durable ; et v) Gestion des savoirs et systématisation des expériences par la recherche et la collaboration avec le monde universitaire, dont les résultats contribuent à l’élaboration de politiques et de stratégies de plaidoyer. Cela permet de relier les niveaux locaux à des instances ayant un impact plus important et de promouvoir le développement territorial.
La cohérence et la pertinence du programme au niveau interne se reflètent dans les domaines stratégiques suivants :
Pertinence des partenaires : Les partenaires du programme sont fondamentaux en raison de leur grande expérience dans des domaines tels que l’agroécologie, la sécurité alimentaire et le développement territorial. Leur capacité technique et l’importance qu’ils accordent à l’innovation sociale renforcent leur rôle de chef de file dans la promotion de systèmes alimentaires durables et le plaidoyer politique, générant ainsi des synergies essentielles pour atteindre les objectifs du programme.
Cohérence de la conception avec les stratégies des partenaires : La conception du programme est alignée sur la vision, la mission et les stratégies de ses partenaires, en s’appuyant sur leurs capacités institutionnelles et leurs antécédents dans les environnements locaux. La théorie du changement et la chaîne des résultats reflètent cette cohérence, renforçant la contribution des partenaires aux systèmes agroalimentaires.
Complémentarité et synergies internes : les mécanismes de gestion interne favorisent la collaboration entre les partenaires, mais il est nécessaire d’accroître l’interaction binationale pour tirer parti de l’apprentissage partagé et renforcer l’approche régionale. Les mécanismes de gestion interne (plateformes entre partenaires) sont cohérents avec la conception et la diversité du programme, même s’ils présentent des difficultés de coordination qui limitent parfois leur efficacité ou l’exploitation du potentiel des synergies binationales ; une approche collective plus forte du programme faisant parfois défaut.
Intégralité : l’articulation des voies de changement de la TdC a permis d’aborder la multidimensionnalité des systèmes agroalimentaires, en mettant en évidence la gestion des savoirs en tant que question transversale. L’interrelation entre des thèmes tels que l’agroécologie, le genre et le plaidoyer politique renforce l’efficacité de la mise en œuvre du programme.
Suivi : la TdC et le cadre logique jouent des rôles complémentaires dans le suivi des activités et des résultats. Le cadre logique est utilisé comme outil de contrôle opérationnel et les voies de changement (de la TdC) comme guide des objectifs stratégiques, ce qui permet un suivi complet et adaptatif.
Résumé de la réponse de la direction
La méthodologie des évaluateurs a combiné des focus groups avec la population cible, des auto-évaluations par chaque partenaire et un moment de réflexion collective entre les partenaires locaux et U4C, ainsi que l’analyse et le traitement de sources d’information primaires et secondaires, permettant une évaluation complète.
Une évaluation en bonne et due forme a pu être réalisée, formulant plusieurs recommandations structurées autour des quatre voies de changement de la TdC. Elle a incluts des apports sur les progrès et des recommandations issues de l’analyse des stratégies et de la chaîne des résultats. Les recommandations ont été examinées, approuvées et argumentées dans leur ensemble par U4C, proposant des mesures de suivi et de mise en œuvre pour le reste du programme. La mise en œuvre de ces mesures n’implique pas une réorganisation du programme, mais plutôt de légères adaptations ou la continuité ou l’approfondissement d’approches et d’actions déjà en cours de mise en œuvre. Plusieurs recommandations sont liées au niveau de coordination nationale entre les partenaires, c’est pourquoi elles seront travaillées dans les espaces existants, tels que la co-construction et l’échange de savoirs, la promotion d’outils de suivi, la dynamisation des espaces multi-acteurs ou l’articulation entre les acteurs nationaux et locaux, la promotion d’agendas de plaidoyer communs, la conception de la systématisation des expériences du programme, parmi d’autres.