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Elle en a également profité pour visiter les installations mises en place dans le village de Ngoye, financées par un projet de Synergie ARES. Ce dernier a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la souveraineté alimentaire au Sénégal par la promotion de l’agroécologie et l’autonomisation des exploitations familiales. Ces installations visent la production d’inoculum microbiens, favorables à la croissance des plantes, par les villageois et les villageoises en toute autonomie.
Un travail de fin d’étude aux résultats encourageants
Une étudiante de Gembloux Agro-Bio Tech, Fatme Fadel, vient de terminer son travail de fin d’étude dans le village. L’objectif était d’évaluer l’impact sur le rendement et la qualité de la production maraîchère de l’apport de ces inoculum en cours de culture, et de venir en soutien aux groupements de femmes impliqués dans la production maraîchère. Les premiers résultats sont encourageants et les bénéfices de cette biofertilisation sont visibles à l’oeil nu, incitant ainsi les villageois.e.s à continuer dans cette voie.
Un projet plein d’avenir !
Les prochaines étapes sont, entre autres, un élargissement de la production à d’autres groupements et une étude socio-économique de la filière de production en vue de soutenir sa durabilité. Une rencontre avec le Professeur Amadou Ndiaye de l’Université Amadou Mahtar Mbow de Dakar a d’ailleurs permis de finaliser la stratégie qui sera adoptée pour l’analyse des freins et leviers sociologiques à la transition vers le système innovant de fertilisation dans les villages.
Une visite de la « Sénégalaise des Huiles Essentielles » en compagnie des Prof. Marie-Laure Fauconnier (Gembloux Agro-Bio Tech) et Michel Bakar Diop (Université Gaston Berger de Saint-Louis) a permis d’envisager une diversification des revenus et des plantes cultivées par les groupements de femmes soutenues dans le projet Synergie.
Récolte des inoculum produits par les villageois