Le GF GNIMOMAN est un groupement de 12 femmes transformatrices de soja grain en fromage de soja. Ses membres, déjà actives individuellement dans la transformation du soja avant l’arrivée du Projet PRAFA, se sont regroupées afin de développer leur activité
par l’achat de matériel de transformation et d’un stock important de matières premières.
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Agée de 44 Ans, Eudoxie Boni Koto a plus de 20 ans d’expérience dans le domaine agricole, dont la production de soja. L’achat d’une égreneuse de soja grâce au financement du Projet PRAFA lui a permis d’améliorer considérablement les opérations post-récolte (battage) du soja pour elle et pour d’autres membres de sa communauté.
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Agé de 22 ans, Bernadin N’Tcha est passionné par l’apiculture depuis plusieurs années. Titulaire d’un Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), il a suivi une formation professionnelle de douze mois en apiculture à la ferme de Soukounon afin d’acquérir les compétences techniques nécessaires pour lancer son entreprise de production de miel.
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Agée de 45 ans, Adiatou Djato travaille dans le domaine de l’élevage de petits ruminants depuis son jeune âge, via sa grand-mère d’abord, puis comme éleveuse à part entière. Grâce au Projet PRAFA, elle a bénéficié de fonds pour construire une bergerie et acquérir une trentaine d’ovins et de caprins. Elle a fait de cet élevage une véritable activité génératrice de revenu.
Découvrez son portrait ci-dessous.
Le monde agricole au Bénin est confronté à des défis majeurs qui peinent à être relevés : faible couverture des besoins alimentaires, faible productivité, insuffisance des revenus, manque d’opportunités entrepreneuriales, défis climatiques, …Le secteur agricole reste peu attractif.
Les jeunes tout juste diplômés du Lycée Technique Agricole (LTA) de Natitingou peinent à se lancer dans la vie active. Les opportunités professionnelles restent limitées et lancer sa propre activité génératrice de revenus (AGR) demande des ressources importantes. En outre, les récent•e•s diplômé•e•s manquent souvent de compétences techniques et de gestion pour être directement « opérationnels ».
L’approche « microfranchise » constitue un mécanisme durable de suivi post-formation et d’insertion professionnelle. Les jeunes sont ciblés dans une perspective d’entrepreneuriat durable : par leur dynamisme et leur vision souvent novatrice, ils représentent des acteurs clés
du développement économique et de la transition agroécologique.
Le projet PRAFA a accompagné la mise en place et le suivi de 24 jardins scolaires dans des écoles primaires des communes de Tchaourou et N’Dali. Les jardins scolaires poursuivent deux objectifs :
– Educatif : sensibiliser les élèves, mais aussi leurs familles et le corps professoral, à l’importance d’une alimentation saine et équilibrée tout en les accompagnant dans un processus de formation continue sur les aspects techniques de production agroécologique.
– Pratique : combler le manque de légumes frais dans les cantines scolaires.
Voici les 10 conseils d’Eclosio et ses partenaires pour mener à bien un projet de jardin scolaire
Le Projet PRAFA a accompagné plus de 260 femmes à mettre en place un jardin de case. Il les a accompagnées dans un processus d’apprentissage autour de la nutrition, de la production agroécologique, de la transformation et de la conservation des légumes et fruits. Les objectifs du projet sont doubles :
1. Produire davantage de légumes et fruits frais pour la consommation du ménage et améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les villages d’intervention.
2. Sensibiliser et former les femmes sur les pratiques agroécologiques afin qu’elles disposent de produits sains et qu’elles se fassent également ambassadrices du changement dans leur communauté.
Voici ci-dessous les 10 conseils d’Eclosio et ses partenaires pour mener à bien les projets de jardins de case.
La mise à disposition de services financiers en milieu rural peut jouer un rôle important dans le développement. D’une part par la résilience face aux risques et aux imprévus, d’autre part par la possibilité de lancer ou de consolider des Activités Génératrices de Revenus (AGR).
Toutefois les producteurs et productrices du milieu rural béninois rencontrent encore beaucoup d’obstacles pour l’octroi d’un crédit et la majorité des prêts octroyés par les Structures Financières Décentralisées (SFD) sont des prêts à court terme.
Les mécanismes d’épargne et de crédit basés sur la communauté constituent une alternative intéressante à la microfinance. Dans le cadre du projet FSE, Eclosio et l’ANaF ont mis en place le système d’Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit1 (AVEC), système qui s’est exporté dans d’autres projets par la suite.
L’agriculture familiale est l’activité économique prépondérante dans le nord Bénin et revêt une importance capitale dans la sécurité alimentaire des populations. Toutefois, la région est caractérisée par des conditions agro-climatiques très difficiles (sols peu fertiles, pluviométrie aléatoire et mal répartie dans le temps) et par des pratiques peu adaptées voir néfastes, ce qui diminue significativement
le rendement et menace aussi bien la sécurité alimentaire qu’économique.
Eclosio et ses partenaires, sur le projet FSE mais sur d’autres projets également, travaillent avec les communautés afin d’adapter l’agriculture familiale aux contraintes environnementales et de préserver les ressources naturelles.
La production d’anacarde constitue une activité saisonnière pratiquée principalement au centre et au nord du Bénin durant la saison sèche. Elle occupe 200.000 producteurs et productrices organisés en coopératives. L’anacarde fait l’objet d’une attention particulière au niveau gouvernemental en tant que filière d’exportation. Le marché de l’anacarde bio se développe de plus en plus, grâce aux initiatives de diverses organisations dont la Fondation Collibri.
Pourtant, de faibles rendements sont toujours enregistrés, notamment à cause du manque d’entretien des vergers. On note également une faible intégration avec d’autres cultures et activités (élevage). Dans le cadre du projet PESoC, Eclosio et ses partenaires font la promotion de
pratiques agroécologiques afin d’amorcer la transition vers le bio tout en améliorant le rendement et la fertilité des sols.